Réactions

Stéphanie Possamai : « C’est la douche ! »

« Ce qui m’a aidé ? Sans doute la douche à la coupure, elle était fantastique ! Sérieusement, je ne me sentais pas très bien ce matin, mais c’est mon entourage qui m’a aidé à vraiment prendre conscience que je n’avançais pas. Cathy Fleury, Serge Dyot et d’autres, même mon premier professeur de club m’a appelé pour me bouger : si tu n’attaques pas, tu ne risques pas de gagner les combats. J’ai aussi beaucoup pensé à Fred Lebrun [son entraîneur de pôle, décédé il y a quelques années], dont la présence m’a accompagné toute la journée. Cette médaille, c’est l’accomplissement de vingt ans de travail. J’ai un titre européen, une médaille mondiale et une autre olympique. Je rêvais de cela. Ce n’est pas si mal finalement comme carrière. »


Keiji Suzuki : « J’ai honte de moi »SUZUKI CRAQUE APRES SA DEUXIÈME DÉFAITE
« J’ai été projeté deux fois. Je me sens très désappointé car malgré 25 ans de pratique du judo, je n’ai rien pu faire. Ma condition physique était bonne et j’étais préparé. Je me sentais bien. Mais contre mon adversaire mongol, j’ai été faible alors que sa volonté de vaincre était très forte. Pourtant je le connaissais bien et je savais qu’il faisait morote-gari. Je dois donc reconnaître que ma préparation n’a pas été assez bonne. Contre l’Allemand, j’étais vraiment revenu dans l’esprit de gagner cette médaille de bronze, mais je l’ai rencontré deux fois en tournoi et deux fois il m’a projeté de la même façon. J’ai juste honte de moi ».

Yang Xiuli : « On ne risque rien sur un tapis »
« Malgré la foule derrière moi, cela a été difficile. La finale a duré dix minutes, mais j’étais parfaitement préparé et elle aurait pu très bien durer plus longtemps, cela n’aurait rien changé. Je ne savais pas si j’avais gagné la décision, mais je faisais parfaitement confiance aux arbitres. Mon métier de soldat m’a appris ce qu’est véritablement le danger. Il ne s’agit pas de mourir ou de survivre. On ne risque rien sur un tapis, alors pourquoi avoir peur ? »


NAIDAN TUSHVINBAYAR, MONGOLIE, CHAMPION OLYMPIQUE
L'AZÉRI MIRALIYEV
LE KAZAKH ZHITKEYEV