vendredi, septembre 14, 2007

Et les filles ?

Anne-So, pour deux shido de trop…
Face à l’énorme et surpuissante Chinoise Tong Wen, Anne-Sophie Mondière ne peut même pas tenir la veste : son adversaire l’écrase de son kumi-kata plombé ou la fait mettre les genoux au sol en tirant à deux mains sur le même revers. Alors elle choisit l’option « abeille », tournant autour du « monstre », tâchant de lui piquer le cuir en reprise de garde. Mais subissant la pression, elle tombait à genoux en dehors de la surface et l’arbitre décidait de la pénaliser. Dès lors, tout était joué. La Chinoise se contentait alors de lui repousser les mains ou de l’agresser au kumi-kata et rien ne bougeait jusqu’à la fin. En place de troisième, c’était la lourde Allemande Koeppen, avec son gabarit trapu qui ne convient pas trop à Anne-Sophie Mondière, indéracinable et surpuissante. La Française se montrait vive et tonique, mais encore une fois prenait assez tôt dans le combat un shido qui déséquilibrait tout. L’Allemande n’en voulait pas plus. Elle était médaillée mondiale pour son retour à la compétition, après une première médaille d’un même calibre en 2001. Anne-Sophie en revanche se voyait éjectée pour deux shido successifs d’un podium mondial qu’elle avait atteint par deux fois en 2005.


Stéphanie gagne le bronze !
On l’avait quittée sur une victoire rassurante après sa déconvenue coréenne : victorieuse de la Péruvienne Ramirez, il lui restait à passer la Tunisienne Houda Miled pour lutter pour le bronze. Mais cette dernière, battue seulement d’un koka par la Cubaine Laborde, se montrait très active et plutôt brillante, attaquant en seoi-nage et en uchi-mata et dominant assez nettement le combat. Et puis sur une de ses propres attaques, Stéphanie Possamai, déséquilibrée et entraînée au sol, parvenait à un superbe retournement de situation en fixant soudain sur le dos la Tunisienne par un simple contrôle du bras. Sortie à waza-ari, Houda Miled, ne réalisait pas l’exploit de revenir.
De toutes les demi-finalistes, elle était sans doute la plus « accessible », même si elle avait fait une partie terrible contre la Japonaise Nakazawa, l’obligeant à aller jusqu’au golden score. L’Italienne Morico ne tombe pas et livre « becs et ongles » un combat de tous les instants au kumi-kata. Contre elle, il ne faut pas être mené sous peine de ne plus la « revoir »… Être menée, c’était pourtant le sort qui attendait Possamai, contrée sur un harai-goshi pour koka. Progressivement l’espoir s’amenuisait dans le camp français. L’Italienne tenait son koka, la médaille était « pliée », il ne restait qu’une poignée de secondes… mais la Française, qui ne l’entendait pas de cette oreille, lançait un seoi à genoux qui ne payait pas de mine, mais qu’elle finissait très fort en remontant sur ses jambes et marquait waza-ari ! La médaille changeait de camp à quatre secondes du gong.

1 Comments:

Blogger Unknown said...

Anso nous sommes avec toi !
Et nous te soutenons !

9:52 AM  

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