dimanche, septembre 17, 2006

Ce sera troisième…



On craignait qu'après être montés très haut dans l'émotion et dans le talent, les Français ne se retrouvent en enfer. Heureusement, après un tableau terrible, c'est l'Ukraine qui se présentait pour la place de trois, un adversaire qu'en d'autres temps on aurait trouvé redoutable, mais qu'on pressentait incapable de contrer la France dans sa quête de médaille. Même déçus, les garçons étaient encore sur leur dynamique. De fait, le suspens ne fut pas trop éprouvant avec trois victoires successives de Soyer, Darbelet, toujours magnifique (avec encore un uchi-mata pour ippon) et Anthony Fritsch, remplaçant Daniel Fernandes blessé, et assez heureux de contrer une tentative de kata-guruma de Gennadiy Bilodid, troisième des championnats du monde 2005, pour waza-ari. Anthony Rodriguez s'inclinait d'un shido malgré sa volonté de bien faire, mais Frédéric Demontfaucon, décidément superbe aujourd'hui, trouvait la solution au sol dans un passage de jambe très fluide sur Andrey Bloshenko… Le dernier point rageur d'une médaille qui lui doit beaucoup. Ghislain Lemaire gagnait ensuite par disqualification de son adversaire Bubon (qui tenta de lui donner des coups de poing pour se dégager d'un étranglement), et Pierre Robin contra parfaitement une tentative de sumi-gaeshi sur lequel il passa en immobilisation.


Sur l'autre tableau, les Japonais traînaient leur misère du jour et se voyaient à nouveaux battus, aux points, par des Coréens plus déterminés.

Surprise du jour, les Georgiens démontraient encore une fois à quel point ils sont redoutables en équipe. La Géorgie emporte le titre de championne du monde judo.